Je me souviens d’avoir eu une révélation en démarrant mes études pédagogiques.
La Terre tourne autour du soleil. Et l’école autour de l’apprentissage.
Lire la suite « À l’école, fini de jouer? »Je me souviens d’avoir eu une révélation en démarrant mes études pédagogiques.
La Terre tourne autour du soleil. Et l’école autour de l’apprentissage.
Lire la suite « À l’école, fini de jouer? »Le coup de feu résonne en 1917. En plein conflit Célestin Freinet reçoit une balle en plein poumon. Le jeune instituteur déraciné de son activité éducative par la guerre mondiale portera toute sa vie les séquelles de cette blessure. Il faut imaginer un acteur mutilé qui peine à respirer.
Lire la suite « Célestin Freinet ou l’adieu à l’estrade »Vous dansez comme un fou dans le salon de vos parents. Grand bond. Vous sautillez sur une table à une fête de village. Pirouette en avant. On vous invite à tenter un tango. Vous hésitez. Mais vous le faites pour ses beaux yeux. Certain·es sont plutôt hip-hop, classique ou pogos, d’autres contemporaine ou encore disco. Saut dans le temps. Vous faites virevolter un enfant dans votre propre salon. Et après? Est-ce qu’on sera un jour usé de ça? Est-ce qu’on dansera encore la vie jusqu’à la fin?
Si certaines personnes ont le super pouvoir de faire valser n’importe qui, n’importe quand, alors Nathalie Tacchella est sans doute de celles-là. La danseuse et chorégraphe genevoise installée au théâtre du Galpon dirige la compagnie de l’Estuaire. Elle se confie ici sur sa vision de la danse, son approche critique de la médiation culturelle et son parcours en forme de grands écarts entre les notes de musique, les mouvements et l’enseignement. Avec elle, danser est à portée de pied. Il suffit d’un pas: le premier. Entretien.
Lire la suite « Nathalie Tacchella: « Vous êtes en train de fabriquer une danse tous ensemble » »– Et tu as dessiné quoi, à la crèche?
– Ben rien! J’ai juste dessiné.
Cela fait sérieux: on affirme qu’on a un message à transmettre. Que c’était une nécessité, une urgence existentielle de s’emparer de ce thème, précise-t-on avec la voix grave, un peu tremblante, le regard à l’horizon et l’écharpe indomptable.
Jouer une histoire. L’adulte pense que l’histoire c’est le texte. Et jouer, un prétexte. L’enfant à l’intérieur le regarde avec tendresse et se dit qu’un jour, sans doute, l’adulte apprendra.
L’autre jour une brocante fermée tirait sa langue composée de livres exposés. Un titre m’attire: « Il faut tout un village pour élever un enfant ». Je glisse deux francs dans la boite. Je n’ai pas lu le livre parce que la couverture me suffit amplement.
C’est vrai ça, pour élever un enfant, il faut:
Lire la suite « Il faut tout un village pour élever un enfant »