Dans les conservatoires, la présence sur scène.
À la cérémonie des Molières, la présence sur scène.
Et dans l’œil des critiques, la présence sur scène.
Un·e comédien·ne qui fait ses premiers pas – et certain·e·s les font toute leur vie -, c’est toujours un papillon épinglé un peu violemment par la lumière des projecteurs. Ou le regard du public. Il y a dans ces balbutiements une fragilité qui balaie d’un mouvement d’aile toutes les convictions officielles.
J’aime cette présence fissurée.
Les regards hésitants.
Et les mots porcelaine.
Un commentaire sur “L’effet papillon”